Taverne

Adossée contre un mur, la tueuse venait d'apprendre par un citoyen que la cité allait être sécurisée et fouillée. Cette nouvelle avait fait sourire Yria, qui avait alors rajusté sa cape, afin que ses armes deviennent invisibles à l'oeil nu. Quels sots... Penser que de fouiller la cité pourrait l'arreter... La freiner un petit moment, certe, mais l'arreter... Il en fallait plus, beaucoup plus...
Tranquillement, les bras croisés, la jeune femme reflechissait. *C'est toujours la nuit que tout devient plus excitant... Ma sortie aura des chances de se faire en douceur...*

Soudain l'ambiance de la taverne fut briser lorsque la porte claqua brutalement.
Trois gardes entrèrent:
Restez tous en place. Nous procédons à une petite fouille.
Les gardes ne se glénés pas il soulever chemises et bas pour dénicher une quelconque arme.
Quelques hommes fut arrêtés dans le fond de la taverne.

Un garde s'approcha de Yria:
Laisse toi faire!
Ah! je ne pensais pas trouver une arme sur toi!
Il regarde Yria:
Dis moi, une ravissante créature comme toi ne peut pas faire de mal à une mouche? n'est ce pas?

La jeune femme attrapa le garde, le collant à elle, afin de lui murmurer quelques mots à l'oreille.
"Si tu savais, il n'y a pas qu'une arme que je dissumule, et les mouches, je les ecrase..."
S'emparant de son poignard, elle retourna le soldat, le mettant de dos à elle, plaquant sa lame sous la gorge de l'homme.
"Vous tenez à votre compagnon ? Alors, ne faites pas un seul mouvement brusque..."
L'autre soldat avait la main plaqué sur le pommeau de son arme, mais Yria était déjà en train de monter les marches menant à l'étage, le soldat toujours maintenu au respect par son poignard. Ce fut arrivée près d'une fenetre, qu'elle le poussa violement de l'etage. Passant par dessus la rambarde, le soldat s'ecrasa à terre. Cet acte suffit à declencher une vague de panique dans la taverne. Les autres hommes qui avaient des armes se revoltèrent, tandis que la tueuse passait par le fenêtre et se hissait sur le toit. *Adieu... Andouilles...* Sautant de toits en toits, la jeune femme disparut une fois de plus de ce quartier...

Assise à une table, la jeune femme tenait une chope à la main.
Son regard était perdu dans le liquide, tant elle semblait épuisée et lassée. *Mais qu'elle ville...*

Se tenant auprès du tavernier, Femesch observait les clients un à un, toisant ceux qui osaient attarder leurs regards sur lui, et ses trousses de beligerant du desert, avec trop d'indiscretion. Paré à user de sa courte lame, le patron retint la pulsion de l'assassin de ses mots.
"Ne t'énerve pas ainsi, Sorel. Mon établissement n'a pas plus besoin de ce genre de réputation que toi."
"Héhé, niveau reputation, y'a déjà mieux que celle des brigands qui hantent ta taverne, Orland."

Eris releva les yeux aux paroles prononcées. Elle soupira en constatant que c'était le même homme qui l'avait déjà humiliée dans la rue. *Encore lui, ca devient une habitude...*
La jeune femme préféra boire le liquide que contenait sa chope, et de ne pas repondre à cette insinuation.

"J'ai besoin d'hommes pour Stimbelad, autres que des brigands, y'en a déjà largement assez là-bas, où je pourrais en trouver?"
"A part ici? Les rues grouillent parfois de mercenaires, mais ils coûtent chers."
Reflechissant, l'assassin parcourait la salle du regard, l'attardant sur le seul être feminin présent dans l'établissement, qu'il reconnut aussitot, alors qu'un sourire fort leger se dessinait sur ses lèvres et qu'il laissait échapper un petit rire narquois.

"Eh, gamine."
Délaissant le tavernier, l'assassin s'approcha de la femme nonchalement, puis s'immobilisa, la toisant alors qu'il la dominait, se tenant debout face à elle.
"Que te voulait ce garde?"

Relevant les yeux vers l'inconnu, Eris lacha un soupir.
"Il souhaite que je trouve la cité de Stimbelad... Ou alors je passe à la cuisson..."

"Hein? Est-ce donc pour cela qu'il te pourchassait? Pfeuh !"
L'assassin laissa un souffle d'exasperation lui échapper, mais nota le nom qu'avait cité l'occidentale, se le remémorant alors que son expression s'assombrissait et que son regard se posait sur l'humaine, la dévisageant avec suspicion.
"Qu'y a-t-il donc en Stimbelad pour que des étrangers osent énoncer son nom?"

"Il y a tout simplement le fait qu'elle n'aparaisse plus sur les cartes, ce qui fache et contrarie les "grands" hommes... J'ai donc pour but de ramener une preuve de son existance..."
Eris releva les yeux, fixant l'inconnu. Pourrait-il l'aider ?...

"Une preuve... Et ils osent envoyer une jouvencelle pour cela. Sais-tu au moins ce qu'est le Desert de l'Orient?"
Toisant la jeune occidentale, l'assassin laissa une marque de colère apparaître sur son visage, son aversion excitée par la requête de ces pontes occidentaux.